C’est un argument que je retrouve souvent, sur les salons auxquels j’ai été amenée à participer ou dans des commentaires de sites dès qu’on parle de LibreOffice. Par rapport à quoi ? Mystère.
Eh bien comparons les deux dernières versions des suites bureautiques LibreOffice, la 5.03 en version par défaut avec le jeu d’icônes Breeze (LibreOffice propose actuellement sept jeux d’icônes) et ma version personnalisée et Microsoft Office 2016.
Là je me demande qui est vieillot ? De Microsoft Office avec son ruban qui prend de la place en hauteur sur un écran au format allongé ou de LibreOffice dont le volet latéral peut être au choix affiché, replié ou, le cas échéant, glissé sur un deuxième écran.
À noter : les barres d’outils de LibreOffice 5 que je montre ne sont pas celles standard aussi parce que s’y ajoutent celles d’extensions ajoutées.
L’écran de démarrage des suites
Le panneau coloré de gauche rappelle les « vieilles » versions de LibreOffice.
Celui de LibreOffice5 qui privilégie d’afficher des vignettes des fichiers récemment utilisés.
LibreOffice 5 : devant avec le jeu d’icônes par défaut, derrière avec celui que je préfère.
Visuellement, lequel des deux fait le plus vieillot ?
Les logiciels de présentation
Celui avec la grosse barre orange en haut c’est Powerpoint.
Et voici Impress, en deux versions toujours.
Impress 5 : devant avec les icônes par défaut, derrière avec le jeu d’icônes Galaxy.
Les deux tableurs
Bien sûr, la barre verte en haut d’Excel change tout ! C’est ça un design moderne ?
Calc 5 en deux versions. Icônes Breeze au premier plan et Galaxy au second.
Les traitements de texte
Les styles figurent sur le ruban dans un cas, dans le volet latéral repliable dans l’autre et ?
Writer, le panneau latéral ici est replié dans la fenêtre et toujours deux versions en sachant que la version avec les icônes Breeze contient plus d’icônes personnalisées (notamment dessinées par moi) que les deux autres applications.
Bref je cherche toujours où se niche la « viellotterie ». Et ce d’autant plus que les autres logiciels que j’utilise n’ont pas d’interfaces significativement différentes.