Les mises à jour sous Windows c’est…
Des messages de plus en plus insistants pour vous dire qu’il faut mettre à jour et redémarrer. Et, si on ne fait pas trop attention aux messages, que l’on clique par erreur, ou pour tout autre raison, une mise à jour qui se fait soudain, même en ayant configuré la machine pour qu’elle ne se mette pas à jour n’importe quand. [1] Et, si on peut choisir les mises à jour, il faut aller les chercher soi-même dans les paramètres du système. De toute façon, ça ne met pas à jour les applications.
Un ordinateur inutilisable pendant ce temps, qui peut durer longtemps.
Une angoisse, légitime, quand on a des périphériques pas très récents, et pourquoi changerait-on de Tout-en-un quand celui-ci fonctionne parfaitement, sur leur capacité à être toujours supportés par le système, sachant que les constructeurs n’ont pas forcément une politique de mise à jour de leurs pilotes très aboutie.
Avec Mageia
Ce qui est bien avec Mageia, et les autres Linux, c’est qu’on ne vous force pas la main pour les mises à jour. Tout commence par une notification en bas de l’écran qui vous signale leur existence. À ce stade, on peut ignorer. Et si, comme moi, venant de Windows et n’ayant pas envie d’interrompre le travail en cours, on le fait au début.
Quand on donne son accord, Mageia vous demande d’entrer votre mot de passe, à ce stade on peut toujours annuler.

Ensuite, le système vous indique quelles sont les mises à jour disponibles, ce qui inclut les logiciels de la distribution. Notez qu’il est possible de les choisir et, bien sûr, de quitter si on ne veut pas qu’elles se fassent.

Puis, ultime vérification, Mageia vous indique le nombre de paquetages qui vont être installés. Un dernier remord ? On clique sur Non et l’opération s’interrompt sans autre forme de procès.

Quand on a cliqué sur le bouton Oui, les mises à jour se font, en arrière-plan, sans s’immiscer, ni interrompre votre travail en cours.
À la fin de l’installation, le Gestionnaire de logiciels de Mageia vous signale qu’il a bien fait son travail. On clique sur Quitter, et c’est tout.

Il peut arriver qu’un redémarrage soit nécessaire, dans ce cas, le système vous l’indique, mais ne décide pas à votre place. Et la prochaine fois que vous redémarrerez, il le fera sans vous faire patienter des heures pour cause de mise à jour.
Et le tout n’a duré que quelques petites minutes. Rédiger cet article m’a pris beaucoup, beaucoup plus de temps.
Quand est-ce que vous aussi vous passez sous Linux ?