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Ou pourquoi il est préférable de séparer registrar et hébergeur
De plus en plus d’hébergeurs proposent aussi des services d’enregistrement de noms de domaines. Un bon nombre d’entre eux en offre même un « gratuitement ». Mis à part le fait qu’un truc « gratuit » ne l’est jamais vraiment et qu’il peut revenir fort cher, c’est une solution que je déconseille sérieusement.
Changer d’hébergeur plus facilement
En mai, lorsque j’ai pris la décision de changer d’hébergeur pour pouvoir à la fois tout avoir au même endroit et développer d’autres sites et avoir des espaces que je peux utiliser à des fins de formation, si mes noms de domaines n’avaient pas été réservés auprès d’un registrar dont-c’est-le-métier, mes sites n’auraient pas été inaccessibles seulement trois jours, mais beaucoup plus longtemps. Et cela pour deux raisons, tout d’abord, je l’ai découvert en me faisant rembourser par Hostpapa [1], si j’avais profité de leur offre « domaine gratuit », j’aurais du attendre leur bon vouloir pour le transfert des DNS, et, probablement une quinzaine de jours. Je ne sais pas vous, mais personnellement je trouve que quinze jours avec des sites inaccessibles, ça fait beaucoup.
Il m’a suffit, une fois les bases de données récupérées, les plugins et images en place, et les CMS installés de faire basculer les DNS de chez Gandi [2] vers le nouveau serveur. Cinq minutes en tout, et encore j’ai perdu du temps à cause d’un copier-coller idiot, plus une quinzaine d’heures tout au plus de délai de propagation de l’information.
Prix du domaine supplémentaire prohibitif
Par ailleurs, la plupart des offres des hébergeurs de nom de domaine « gratuit » n’en propose qu’un et vous facture les domaines supplémentaires souvent nettement plus cher qu’un registrar. Par exemple, l’hébergeur sus-cité facture le nom de domaine supplémentaire à plus de vingt euros (contre une douzaine hors-taxe, pour Gandi). On se rend compte facilement, que le gratuit revient finalement assez cher.
Qui est le propriétaire réel du nom de domaine gratuit ?
Et puis, bon je n’ai pas fouillé vraiment la question, mais j’avoue que je me demande tout de même à qui appartient le nom de domaine si gentiment offert. À l’hébergeur ou à l’hébergé ? Quid (et à quel prix) du nom de domaine le jour où l’hébergé change de crèmerie ?
Choix d’extension
Enfin, je doute fort que ceux dont le métier premier est d’héberger un site aient la capacité où l’envie d’offrir une palette aussi large d’extensions qu’un « professionnel de la profession ».