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Impress, Powerpoint : éviter les défauts récurrents

mercredi 3 mars 2010
3 mars 2010

par ID

Si vous le pouvez, faites ceci : allez suivre des conférences et autres tables rondes où sont projetées plusieurs présentations. Placez-vous au dernier rang, de préférence pas au milieu. C’est une situation de test idéale pour s’apercevoir des défauts les plus courants des diapos. Le summum étant lorsque les diaporamas sont présentés sur un écran de toile sur pied. Si vous adoptez pour principe que vos présentations doivent être bien vues dans ces conditions somme toute courantes, alors vous êtes sur le chemin de la réussite. Le fait d’être graphiste ou rompu aux métiers du design n’étant pas forcément un atout d’ailleurs.

Les couleurs

On ne parlera pas de votre goût en matière de couleur, ou des impératifs dus au respect d’une charte graphique plus ou moins exigeante, mais de la lisibilité de votre diapositive.

On évitera les couleurs claires sur un fond clair qui peuvent être très jolies sur l’écran de votre ordinateur, mais devenir pratiquement invisibles dans les conditions de projection décrites plus haut. Par ailleurs, il n’est pas dit, que si vous deviez imprimer votre présentation, en couleur ou en noir et blanc, celle-ci « passerait » sur le papier.

Le texte

Indépendamment du contenu sur lequel il n’est pas question de se prononcer ici, il y a des règles à respecter et pas uniquement concernant la taille des caractères (18 point au minimum pour le caractère le plus petit utilisé). Ainsi, vous éviterez absolument de remplir la diapositive jusqu’en bas, tout simplement car ces deux ou trois dernières lignes seront difficilement lues au fond de la salle (dans le meilleur des cas). Le summum de l’illisibilité étant du texte petit, en bas en couleurs claires sur fond blanc.

À l’inverse, si votre présentation comporte de nombreuses diapositives : limitez le recours aux couleurs fluo, ça fatigue très vite les yeux. Vous penserez à mettre des « blancs » entre les paragraphes pour les aérer. Et si vous avez beaucoup de texte, n’essayez pas de le caser de force. Vous pouvez soit le rédiger autrement, soit scinder vos diapositives. Au passage, relisez et faites relire vos présentations. C’est fou les fautes que l’on peut laisser passer, et qui sautent aux yeux lorsque le texte est exposé au grand jour (ce site ne fait d’ailleurs pas, hélas, figure d’exception).

Évitez aussi de remplir la diapositive dans le sens horizontal : laissez des marges à gauche et à droite. Pendant qu’on y est, veillez à la cohérence graphique de vos diapos : utilisez les masques et les thèmes.

Les graphismes

Illustrer sa présentation de graphismes divers est une excellente idée. Par contre, exemple vu, exposer une succession de diapositives ne contenant que des symboles (dans le cas particulier, ils étaient violets très pâles sur fond blanc…) même fort beaux n’est pas une idée très heureuse, sauf si votre discours a pour objet de présenter le symbole ou l’objet représenté. Mais même ainsi, un titre permettra à votre auditoire de mieux suivre votre exposé et de mémoriser plus facilement ce que vous êtes en train d’expliquer.

Pour terminer, je suis tout à fait d’accord avec le principe un schéma vaut mieux qu’un long discours, enfin, à condition que ledit schéma soit explicite. S’il est trop complexe, il ne passera pas bien. Dans ce cas, encore une fois, on essaye de le revoir sous une autre forme, plus simple, ou on le décompose en deux ou plusieurs diapositives.

Sur ces quelques bonnes paroles, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de bonnes présentations !


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