L’écran de démarrage
C’est, forcément, la première chose qui saute aux yeux. Il y a un écran de démarrage. Mais celui d’Inkscape 1.2, est beaucoup plus que cela.
Dans l’ordre des onglets :
- Bienvenue !, qui permet de configurer l’apparence de l’application, ceci peut être fait aussi dans les
Préférences
du logiciel (menuÉdition
) ;

- Comment nous soutenir, un écran très malin qui lie vers les pages « comment contribuer » et « comment nous soutenir » d’Inkscape ;

- C’est l’heure de dessiner qui propose soit de choisir un modèle, c’est-à-dire une taille de page en fonction du type de document, imprimé, écran, vidéo, réseaux sociaux ou autres (icônes par exemple), soit d’ouvrir un fichier. C’est celui qui est ouvert quand on démarre le logiciel.

On peut décider de ne pas le voir au démarrage. Ce serait un peu dommage cela-dit. Ils sont illustrés des dessins, fait avec Inkscape, évidemment, primés lors du concours d’écran. Le choix a dû être difficile à faire d’ailleurs 😀.
Les personnalisations de l’affichage
Attardons-nous un peu dessus car la richesse de ce qui est possible permet d’avoir une configuration sur-mesure de l’affichage, et facile à modifier si on s’en lasse. Impeccable pour tous les yeux et tous les écrans. Cela existait déjà dans la version antérieure, mais s’est ajouté à cela un choix « Écran large » et un thème foncé.

On peut donc choisir son thème et décider si on veut des couleurs personnalisées pour les icônes.
Les boites de dialogues, barres d’outils et de commandes
Les boites de dialogue peuvent être soit flottantes, soit, par défaut, amarrées (fixées) comme le panneau latéral de LibreOffice, si vous connaissez. Elles fonctionnent de la même façon, une fois qu’on les a ouvertes : elles sont accessibles du volet que l’on peut replier et déplier à volonté. C’est une excellente conception sur le plan ergonomique et ce, d’autant plus, que l’on peut les rendre flottantes si on veut.

Les palettes
Les palettes s’affichent comme une barre d’outils en bas de l’écran. Une barre que l’on peut configurer.

Mieux, quand on choisit une palette, la liste montre un aperçu de ces dernières. Ce qui est susceptible de faciliter le choix de celle dont on peut avoir besoin.
La gestion des pages multiples
Jusqu’à cette version, Inkscape ne gérait pas les pages multiples et, donc, ne pouvait en charger qu’une seule à la fois. Ce qui était problématique si, par exemple, on voulait ouvrir un « simili » formulaire pdf de plusieurs pages pour le remplir.
Pour avoir plusieurs pages ce n’est pas compliqué on descend tout en bas de la barre d’outils à gauche et on clique sur l’icône qui représente deux pages ①. Ensuite, on va choisir ou indiquer la taille de la page en haut dans la liste déroulante de la barre d’outils contextuelle qui vient d’apparaitre②.

On peut créer des pages au début, ou après avoir commencé à travailler. Pour mettre du contenu sur les pages, il faut, évidemment, changer d’outils.

Les marqueurs
Les flèches, paramétrées dans les « contours » de l’objet, dans les précédentes versions, avaient le défaut d’être disons, assez difficiles à gérer. Et pas uniquement parce qu’il fallait les retourner. C’est fini. Inkscape 1.2 propose un choix plus vaste de marqueurs.

Mais surtout, c’est, sans doute le plus important, on peut les paramétrer comme on veut.

Fini les énervements pour mettre une ☠💩 ! de flèche dans le bon sens.

Et aussi
Les dégradés peuvent rester ancrés à l’objet, même quand on les déplace.
On peut saisir directement, sous Linux, le code Unicode d’un caractère avec le raccourci Ctrl + Maj + U
suivi du code sans avoir besoin de la boîte à outils Texte.
On peut exporter une image dans d’autres formats que le png et on voit ce qui est exporté.

Mais je vous laisse découvrir tout ça. Sachant que, si votre distribution Linux préférée ne l’a pas encore dans ses dépôts, il y a une version Appimage sur le site d’Inkscape et une version Flatpak si vous voulez essayer.